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    LA FLEMME
    LA FLEMME
    LA FLEMME
    LA FLEMME
    LA FLEMME
    “La Flemme” est un morceau frais
    et léger, aux teintes colorées, mais
    sombre.
    Le titre de ce single renvoie
    à ce sentiment universel de
    procrastination véhiculé par une
    flemme qui n’a jamais été plus
    présente qu’aujourd’hui dans notre
    quotidien. Agathe chante le mal du
    moment dans “La Flemme”. Il est
    représentatif de son état d’esprit lors
    de la conception de ce titre.
    “Il est toujours plus facile de faire
    des reproches aux autres qu’à
    soi-même. À travers ce morceau,
    j’ai souhaité montrer que j’étais
    la première concernée par la
    procrastination, encore plus en
    cette période où depuis plus d’un
    an, le monde avance au ralenti,
    en plein changements. Tout
    demande un énorme effort, et
    garder le contact avec le monde
    extérieur peut s’avérer être une
    tâche energivore, voire une corvée
    pour certaines personnes, encore
    plus lorsqu’on est encouragé à voir
    le moins de monde possible.”
    Pourtant, le morceau “La flemme”
    est une chanson décomplexée.

    Le refrain assume totalement cette
    flemme qui nous happe et nous
    coupe l’envie de faire quoi que ce
    soit.
    Le message reste évidemment
    positif car le texte nous invite à
    nous questionner sur l’après, et sur
    l’action qui nous sortira de cette
    langueur. Avec “La flemme” et son
    beat imparable, Agathe assume et
    c’est jubilatoire.
    L’outro de «La flemme» fait basculer
    l’auditeur dans un univers plus
    sombre et profond, comme si l’on
    s’engouffrait définitivement dans la
    langueur du farniente. Finalement,
    flemme de sortir, ou flemme de s’en
    sortir ?
    Dans ce morceau, on y retrouve
    une volonté assumée de parler aux
    “différents” mais aussi à ceux qui les
    entourent, en fin de compte : à tout
    le monde.
    Agathe chante ce retour à une
    vie (presque) normale, vécu par
    certains comme une confrontation
    au nouveau monde après des mois
    d’isolement forcé chacun chez soi.