Cercle de lecture du 14 avril 2020 partie1.pdf
Nom original: Cercle de lecture du 14 avril 2020-partie1.pdf
Titre: J’ai d’abord choisi ce livre pour le titre, Une autre vie ? Tous les possibles me sont offerts …même pas une île, mais un archipel ! Alors là ? ! Le voyage m’est offert ! Et puis l’écriture de Makine m’a toujours émerveillée…
Auteur: Pauline Berra
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Cercle de lecture du 14 avril 2020
L’archipel d’une autre vie d’Andreï MAKINE
J’ai d’abord choisi ce livre pour le titre, Une autre vie ?
Tous les possibles me sont offerts …même pas une île,
mais un archipel ! Alors là ? ! Le voyage m’est offert ! Et
puis l’écriture de Makine m’a toujours émerveillée…
C’est donc une histoire de vie racontée à un jeune adolescent russe orphelin et
jeune apprenti en je ne sais plus quoi. Pavel Gartsev, le maître d’apprentissage
en est le narrateur et le personnage principal. Il nous plonge au milieu du
XXème, en Sibérie occidentale, il a alors 27 ans. A la suite d’une triste histoire
sentimentale, il s’enrôle dans l’armée et participe à un stage intensif avec
séances de tir et stages de survie pour faire face à la future 3ème guerre
mondiale ...Et puis, il va se retrouver avec 4 soldats à la recherche d’un évadé
de camp …Ils ne savent rien de cet homme mystérieux armé qu’ils vont traquer
à travers la taïga, sinon qu’ils doivent le ramener vivant. A priori, cette
arrestation devrait être facile ! Mais, cette chasse à l’homme va être semée
d’imprévus et d’embûches. C’est un vrai parcours initiatique dans un milieu
sauvage et hostile… où chacun des hommes va se révéler ! La Nature est omni
présente et devient presque un personnage. Cette poursuite est haletante et
surprenante ! On ne sait plus qui est la bête traquée ? C’est aussi un vrai récit
de voyage à pied, dans un milieu naturel à la fois hostile et protecteur avec une
dimension de voyage intérieur. Le contexte géopolitique des années 50, en
Russie est aussi très présent. C’est donc un très bon roman qui nous emporte
dans de belles aventures humaines et aussi dans des paysages sublimés par
l’écriture de Makine. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est aussi le cheminement
au sens littéral, c’est-à-dire l’avancée à pied dans la taïga. La nature reprend ses
droits et l’homme perd de sa superbe pour retrouver sa toute petite place où il
a pour seule ambition, celle de s’adapter s’il veut survivre. C’est aussi un récit de
transmission : une histoire de vie racontée à un jeune homme très seul.
En fait, j’ai adoré !
Isabelle C.
Cercle de lecture du 14 avril 2020
Papa de Régis Jauffret
J'ai beaucoup aimé ce livre ,écrit à partir de l' élan vers
un père qui n'a pas su, ou pas pu être un papa.
L'impulsion est donnée par un documentaire sur le régime de Vichy. L'auteur y reconnaît
formellement son père , emmené dans une voiture devant l'immeuble dans lequel il a passé son
enfance. Aucune allusion n'a jamais été faite à cet épisode dans la famille. Résistant ? Collabo ?
Autour de cette question, sorte de trou noir, de matière sombre, viennent s'agréger toutes les
autres, celles qui n'ont pas été posées.Le père a été un homme silencieux, très frustrant pour son
fils unique au cours de l'enfance et de l'adolescence de celui-ci. Une fois adulte et écrivain
reconnu, les échanges ne se sont guère enrichis. L'homme de soixante ans passés peut enfin
affronter l’histoire de ce père, sa souffrance et ses énigmes.
Fils d'une famille de la bourgeoisie marseillaise aisée, le père aurait pu faire de'' bonnes études ''
comme ses frères, sans la surdité qui l'affecte à la suite d'une méningite . Il y a tout au long du
roman la présence de ce destin qui ne s'est pas accompli et aurait changé la vie de l'auteur
enfant.La surdité est décrite avec un réalisme qui ouvre sur la grandeur et les limites de la
médecine des années cinquante et soixante, sur le rapport au handicap de la société de l'époque
. Le roman, comme les livres d'Annie Ernaux, a une portée sociologique .
Mais cette surdité est aussi l'image de l'impossible échange entre père et fils.
Ces passages très réalistes alternent en effet avec des lignes chargées d'émotion dans
lesquelles se fait entendre l'impossible renoncement au ''papa''. Les journées de partage et
d'amour existent, puisqu'elles ont été rêvées, désirées et que la littérature permet de les faire
advenir. J'ai été sensible au lyrisme très maîtrisé de ces évocations de ce qui aurait pu être.
Un livre très juste , à mon avis, un de ceux qui montrent qu'un livre intime, loin d'être toujours
synonyme de confession complaisante, peut au contraire renouveler et enrichir des questions que
chacun se pose .
Roselyne Enfroy
Cercle de lecture du 14 avril 2020
La peste de Albert Camus
Sans souvenirs précis de ce livre , j’ai été surprise dès le
début de ma lecture par les similitudes avec
aujourd’hui :
Les premiers cas et l’étonnement…de tous ( et les rats !!!)
Le docteur Rieux qui fait face avec pragmatisme et efficacité comme nos services d’urgence
aujourd’hui.
Le manque de médicaments et de soins les autorités qui tardent à réagir. Castel qui cherche un
vaccin ( et nous en ce moment crucial qui faisons la même chose ).
La ville d’Oran écrasée de soleil et les plages désertes.
Le confinement et les petites magouilles de ceux qui en profitent …
Le Père Paneloux prêtre jésuite qui essaie de garder l’espérance et qui en meurt.
Le journaliste qui veut fuir et finalement qui reste …pour aider.
Mme Rieux mère par sa présence de soutien à son fils et la mort finale de l’épouse en dehors de
l’épidémie ..
Et bien d’autres pages qui m’ont bouleversées;
Dans la foulée j’ai relu l’ETRANGER et LA CHUTE
Je n’ai pas retrouvé NOCES que j’aurais aimé lire
Merci CAMUS
Voilà ma lecture choc
J’ai essayé de relire LE HUSSARD SUR LE TOIT de Giono mais plus de mal avec les longues
descriptions de Giono
Je préfère me souvenir du film …bon souvenir
Mais voilà les épidémies sont toujours là et il faut y faire face
Je souhaite à tous de continuer ce confinement avec courage et patience, malgré le beau temps
Marie-Paule Valentin
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